Pendant l'été chaud que nous passions à l'oasis, quand je dis chaud, brulant serait le mot juste, car il faisait 48 degrées celcius, boire de l'eau ou du thé à la menthe, étaient nos passe temps favoris.
J'étais fasciné par la guerba de mon oncle maternel (il ne me dépassait que de 4 ans); fasciné et jalouse, car mon grand-père lui a offert sa prope guerba et personne n'avait le droit de la toucher.
La guerba est une outre en peau de mouton, considéré comme le frigo du désert. Et éffectivement sa guerba avait toujours une eau très fraiche.
La guerba ancestrale est tanée avec de l'écorce d'acacia. Mon grand-père exposait sa guerba à l'ombre durant la journée en l'accrochant à l'aide d'une tige en bois.
La guerba de mon jeune oncle maternelle (il se reconnaitra si il lit mon blog :) offrait toujours une eau très fraiche!
L'après-midi, pendant que tout le monde faisait la sieste, et que le soleil brillait, ma cousine et moi finissions toute l'eau de la guerba!
Le lendemain, on prit la Land Rover pour aller rendre visite à ma grand-mère paternel. Le chemin qui va de l'oasis au village de ma grand-mère est affreusement désert et monotone; ce ne sont que des dunes nues et plaines caillouteuses, ou ne poussent que le chih (Artemisia odorata).
Je voyais au loin l'oasis de ma grand-mère, avec les hautes cimes des palmiers et, au-dessous, le vert vigoureux des palmiers.
Ma gran-mère nous reçevait toujours avec du leben, des dattes et des oeufs durs. La pureté du lait et l'innocence des dattes, une association bien spéciale de notre oasis. On la trouvait toujours assise sur son matelas au ras du sol. Le tapis posé sur le sable et le matelas sur le tapis. Le matelas était couvert d'un drap avec des motis de paon bleus et des coussins composés de dessins de plumes de paons.
Sa maison me fascinait. Une maison baties avec l'argile rouge ou tin (en arabe), une couleur qui crée un fort contraste avec la verdure des palmeraies et le doré des dunes de sable.
Le tin (argile) est façonné en briques d'argiles séchées; on se contente d'encastrer les uns dans les autres de petits tas d'argiles en forme de coeur. Sa maison est soutenue par des solides palmiers et un escalier etroit nous conduisait à la terrasse.
A coté de la cuisine, il y avait une pièce ou se trouvait quelques chèvres et moutons et derrière cette pièce, il y avait les toilettes. Les toilettes était baties en hauteur, deux palmiers ou mettre les pieds et un trou pour évacuer les selles.
En contrebas, la palmeraie est un jardin de verdure, d'arbres de tous types, de séguias répartissant les eaux. A quelques kilomètres de la maison se trouve un gisement de bois pétrifié; des anciens arbres silicifiés dont les trons atteignent un diamètre de 1m. Ces vestiges remontent à l'ère secondaire.
La séguia située dans la palmeraie de ma grand-mère
La séguia est un canal d'irrigation à ciel ouvert. La séguia est construite en terre mais les ramifications secondaires peuvent etre de simples rigoles en métal ou alors creusées à meme la terre, ce qui cause une perte d'eau supplémentaire par inflitration.
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